Entre le Ier av. J-C et le IVe siècle ap. J-C, l’empire romain s’établit en terres vasconnes où il fonde la ville de Oiasso, actuelle Irun. Située dans la province de Gipuzkoa, Communauté Autonome de Euskadi, elle s’élève à l’embouchure de la Bidasoa, aux confins de la France et de la Communauté Forale de Navarre. Après la capitale, située à 17 Km, c’est avec ses 62.000 habitants la deuxième ville de Gipuzkoa, placée à un endroit stratégique, un des principaux passages frontaliers.
Les fouilles archéologiques de ces dernières décennies ont permis d’identifier l’Oiasso des sources classiques, citée par Strabon, Pline et Ptolémée. Strabon, géographe de l’époque d’Auguste et de Tibère, cite la polis de Oiasso comme une des villes de la région de Pompelo (Pampelune) “au bord de l’Océan” et “à la frontière entre l’Aquitaine et Iberia”. L’empreinte romaine est encore présente dans les nombreux vestiges mis au jour, comme la nécropole de la chapelle Santa Elena, les exploitations minières autour de Aiako Harria, le port découvert rues Santiago et Tadeo Murgia d’Irun ainsi que les thermes situés derrière l’actuel Musée Romain Oiasso.
Parmi les principales activités proposées, citons le Dies Oiassonis, reconstitution historique organisée depuis 2010 au mois de juillet, qui permet de découvrir et d’apprécier le passé romain autrement. Autre rendez-vous incontournable, le Festival International du Film Archéologique de la Bidasoa (FICAB), habituellement en octobre, et créé en 2010 pour présenter l’archéologie au public grâce à la diffusion de productions audiovisuelles illustrant les résultats des recherches des archéologues.
OIASSO – Irun, Euskadi

Musée romain Oiasso

Le Musée Oiasso d’Irun est un musée municipal archéologique qui abrite les vestiges de l’époque romaine retrouvés autour de la cité d’Oiasso. Le Musée s’est donné pour mission de divulguer et de faire connaître le patrimoine archéologique de la zone et de devenir le centre de référence par excellence sur l’époque romaine dans le golfe de Bizkaia. Le Musée permet de découvrir agréablement Oiasso au détour de différents espaces dédiés à l’influence du monde romain sur la société autochtone, à la découverte archéologique du port et à la vie de la cité aux ier et iième siècles.
Calle Eskoleta, 1
20302 Irun
Coordonnées GPS:
Latitude: 43,340046
Longitude: -1,787799
www.oiasso.com
info-oiassomuseo@irun.org
Tel: +34 943 63 93 53
Ouverture
De Octobre à Mai
- Les mardi, mercredi, jeudi et dimanche: 10:00 – 14:00
- Les vendredi et samedi: 10:00 – 14:00 / 16:00 – 19:00
- Fermé le lundi et le dimanche après-midi
De Juin à Septembre
- Du mardi au samedi: 10:00 – 20:00
- Le dimanche: 10:00 – 14:00
- Fermé le lundi et le dimanche après-midi
Nécropole Sainte Hélène

L’ermitage médiéval de Sainte Hélène abrite la nécropole ou cimetière d’Oiasso. Des urnes remplies de cendres y ont été découvertes, ainsi que des trousseaux funéraires qui incluaient des récipients en céramique, des épingles à cheveux en os appelées acus crinalis, et des fibules, pour ne citer que quelques pièces.
Des collections d’objets remarquables, qui se trouvent à l’intérieur, représentent le niveau de vie atteint par ses occupants, en harmonie avec les milieux urbains des villes romaines qui bordaient l’océan Atlantique.
Les fondations de deux bâtiments, interprétées comme étant des mausolées, jouxtaient les sépultures. L’un d’eux, de dimension plus importante, a été réutilisé au Xe siècle par Guillaume Sanche, Duc d’Aquitaine, comme temple chrétien auquel fut ajouté un autel. Cet espace adapté à un usage religieux a été préservé jusqu’à aujourd’hui. On peut actuellement admirer l’ermitage qui a été construit.
Calle Ermita, 2
20304 Irun
Coordonnées GPS:
Latitude: 43.335478
Longitude: -1.785275
www.oiasso.com
info-oiassomuseo@irun.org
Tel: +34 943 63 93 53
Ouverture
Réservation à l’avance par téléphone au +34 943 63 93 53.
Tous les samedis à 11h.
Mines d’Irugurutzeta
L’espace patrimonial d’Irugurutzeta comprend un ensemble de galeries minières et de fours à calcination de minéral. Pour visiter cet espace, au départ du musée, les passagers monteront à bord du Train de la mine qui les emmènera jusqu’au site naturel où se trouve l’exploitation minière.
Bien que les exploitations minières d’Aiako Harria et leur environnement commencent à l’époque romaine, les structures d’Irugurutzeta que l’on visite sont liées à l’activité de la mine au XXe siècle et à l’extraction du fer.
Après extraction, le minéral était acheminé vers les fours dans des wagonnets sur des voies de chemin de fer, ou par voie aérienne, à l’aide de chaudrons suspendus à des câbles. Une fois arrivé à destination, le fer était calciné dans les fours puis transformé en oxyde, afin d’accroître sa teneur en métal.
Barrio Meaka, 110
20305 Irun
Coordonnées GPS:
Latitude: 43.3179905
Longitude: -1.7722181
www.oiasso.com
Tel: +34 943 63 93 53
info-oiassomuseo@irun.org
Ouverture
Réservation à l’avance par téléphone au +34 943 63 93 53.
Tous les dimanches á 11h.
Thermes
Dans le monde romain, les thermes étaient des établissements qui abritaient des bains à différentes températures. On y pratiquait également de l’exercice physique et on s’adonnait aux loisirs.
Les thermes publics d’Oiasso ont été localisés dans le jardin qui se trouve à l’arrière du musée et seront postérieurement muséifiés. Les fouilles ont permis de révéler trois espaces équipés d’un hypocauste, le système de chauffage par le sol où circulait l’air chaud.
La plus grande pièce, le frigidarium ou salle d’eau froide, conserve le revêtement d’opus spicatum, avec des briques disposées en forme d’épi. Aujourd’hui, grâce à une reconstruction virtuelle en réalité augmentée, on peut comprendre son agencement et son apparence.
HÉBERGEMENTS
Le bassin de la Bidassoa met à la disposition du visiteur différentes formules d’hébergement, avec une très riche offre d’hôtels, de pensions et d’appartements disséminés dans toute la ville. Sans oublier deux campings, deux auberges et de multiples maisons rurales et d’agrotourisme, qui permettent de s’immerger à toute époque de l’année dans un environnement fait à la mesure du visiteur, au cœur de la verdure et loin de la ferveur citadine.
Se réveiller dans un autre siècle, profiter d’une journée de courses, s’engouffrer dans le passé romain, parcourir les sentiers pédestres, converser agréablement avec un pèlerin en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle, découvrir au détour d’un chemin une volée d’oiseaux, tout cela est à votre portée si vous séjournez dans notre région. Alors ne vous laissez pas dépasser.
RESTAURANTS
S’il y a bien une chose qui a toujours caractérisé la cuisine de la Bidassoa, c’est la qualité de ses produits, fleuron de la culture marine de sa population. Les poissons et les fruits de mer abondent dans tous les restaurants, auxquels s’adjoignent les produits de la terre et les meilleures viandes des alentours. Les hommes et les femmes de la Bidassoa sont effectivement maîtres dans l’art de marier les produits de la mer et les produits de la terre
L’art culinaire a évolué vers une nouvelle gastronomie de haute qualité, une « cuisine d’auteur » qui n’a pour d’autre mot d’ordre que de sublimer les saveurs d’un produit frais, naturel et raffiné, manipulé à sa juste mesure. D’authentiques artistes des fourneaux s’appliquent à retrouver et à préserver d’antiques recettes pour y insuffler une nouvelle touche, revalorisant et renouvelant des plats d’origine humble et modeste. De véritables temples de la gastronomie, prêts à honorer les palais les plus délicats.
L’autre « rite » gastronomique très populaire dans la région est celui de la sidrería (cidrerie). Dans ces établissements, qui démarrent la saison en janvier, il est de coutume, entre deux bouchées, de boire du cidre directement à la Kupela, au fût. Vous pouvez y déguster une tortilla à la morue ou une morue aux piments, accompagnée d’une succulente côtelette et, en dessert, un assortiment de fromages, de noix et de coings. Le tout dans une ambiance conviviale, qui vous donnera sans aucun doute l’envie de renouveler l’expérience.
Outre les établissements de haute cuisine et de cuisine traditionnelle, vous trouverez dans notre bassin un vaste éventail d’offres gastronomiques.
Office de Tourisme
Plaza Luis Mariano, 3
20302 Irun
Coordonnées GPS:
Latitude 43.3397941
Altitude -1.7947363
www.bidasoaturismo.com
Tel: +34 943 02 07 32
turismo@bidasoa-activa.com
Ouverture
Horaire d’hiver
16 septembre – 29 juin
Mardi – Samedi: 10:00 – 13:30 / 15:30 – 19:00
Lundi: 15:30 – 19:00Horaire d’été
2 julliet 15 septembre
Lundi – Samedi: 10:00 – 13:30 / 15:00 – 19:30
Dimanche: 10:00 – 14:00
Comment venir?
Irun est située dans la province de Gipuzkoa, dans la Communauté Autonome du Pays Basque, prcs de l?embouchure de la Bidassoa et la baie du Txingudi, limitrophe de la France et de la Communauté Forale de Navarre.
Irun est un point clé du transport ferroviaire et routier, départ ou d?arrivée d?un grand nombre de voyages nationaux et internationaux r moins de 30 kilomctres des aéroports de Biarritz et de Saint Sébastien, r Hondarribia. En outre, la ville travaille r faciliter la mobilité urbaine durable, en favorisant la création de voies pour des moyens de transport non polluants, des voies cyclables et des voies piétonnes.
En avion
- Aéroport de San Sebastian (Hondarribia)
- Vols quotidiens pour Madrid et Barcelone
- Aéroport international de Biarritz
- À 25 mn de la baie par l’A63
- Vols quotidiens pour Paris-Orly et Paris-Roissy (EasyJet et Air France)
- Vols quotidiens pour Lyon et Clermont-Ferrand
- Vols quotidiens pour Londres (Ryan Air et EasyJet)
- Vols hebdomadaires pour Dublin (Ryan Air)
- Vols hebdomadaires pour Helsinki (Blue1)
- Vols hebdomadaires pour Marseille (Ryanair)
- Vols hebdomadaires pour Lille (Compagnie Régionale)
- En plus de Paris, Lyon, Londres, Clermont-Ferrand, Marseille, Nice, Genève, Bristol, Dublin et Birmingham, Biarritz offre désormais une nouvelle destination :
- Amsterdam, avec la compagnie Transavia.com (3 vols/semaine)
En train
- Gare ferroviaire d’Hendaye
- TGV plusieurs fois par jour, depuis Paris-Montparnasse. Seulement 5 heures de train entre Bidasoa-Txingudi et Paris !
- Hendaye – Paris – Genève – Vintimille
- www.voyages-sncf.com
- Gare ferroviaire d’Irun
- Irun – Madrid, Espagne et Portugal
- www.renfe.es
En voiture
Les autoroutes A63 (www.asf.fr/A63) et A64 (www.asf.fr/A64) relient la baie de Bidasoa-Txingudi à Bordeaux, Paris, Toulouse ou Perpignan au Nord et l’autoroute A8 à Saint-Sébastien, Pampelune, Bilbao, Madrid ou Barcelone au Sud.
En bâteau
- Jolaski – 0034 639 617 898 – www.jolaski.com
- Marie Louise – 0033 (0)6 07 02 55 09